Pour les parents

Parce qu’il n’est pas toujours simple de savoir quand et pourquoi consulter, pour soi ou pour son enfant…

Parce que vous hésitez à solliciter une aide extérieure…

Parce que vous êtes démunis face aux signes de souffrance de votre enfant…

voici quelques lignes construites pour vous apporter des éléments de réponse.

L’écoute attentive, la compréhension, le soutien à la réflexion sont les principaux objectifs d’un entretien psychologique. Mon travail ne consiste pas à dispenser conseils et méthodes éducatives à appliquer, même si nous pouvons en discuter. Il s’agit d’identifier, avec vous, les besoins spécifiques de votre enfant et la manière de lui venir en aide.

Les raisons nécessitant une consultation psychologique sont diverses et surtout bien singulières. Les enfants, comme les adultes, n’éprouvent pas la même chose face à une épreuve semblable. Il est délicat de déterminer à quel moment il est opportun de consulter. Cette décision dépend aussi d’un choix, d’un besoin, d’une envie personnelle.

Cependant, certaines situations affectent la santé, le développement et la sécurité de l’enfant, sur le plan physique et psychique. En voici quelques exemples :

– enfant qui ne joue pas, ou qui n’arrive pas à jouer seul ;

– difficulté significative et durable dans un domaine d’apprentissage, entravant le développement intellectuel, social, psychologique ;

– trouble persistant du sommeil, du langage, de l’alimentation, … ;

– difficulté relationnelle et/ou communicationnelle : agressivité, conduites d’opposition, non respect des limites soi/autrui et des règles éducatives ;

– enfant en deuil ;

– enfant malade ou en situation de handicap ;

– enfant victime ou ayant été victime de mauvais traitements physiques ou psychologiques, au sein du foyer familial ou à l’extérieur (atteinte à l’intégrité corporelle, harcèlement, brimades, rejet, discrimination, …).

Avant même la naissance de l’enfant, plus généralement en période périnatale, des événements personnels et familiaux peuvent, par leurs retentissements, troubler la qualité de la relation s’instaurant entre mère-père-bébé et rendre la fonction parentale difficile à tenir :

– toute perte significative (deuil d’un proche, perte d’un emploi, déracinement géographique, …) ;

– survenue d’un événement à potentiel traumatique, diagnostic d’une maladie ou d’un handicap dans la famille ;

– conflit conjugal ou familial ;

– angoisses envahissantes ou diffuses ;

– persistance de sentiments dépressifs, constrastant avec la représentation de bonheur associée à l’idée d’une naissance.

Aucune liste n’est exhaustive. De même, une situation citée ci-dessus peut être sans risque pour l’enfant et ses parents, lorsque les ressources des uns et des autres sont présentes et suffisamment mobilisées.

Faire appel à une aide extérieure et professionnelle à visée préventive ou pour partager une expérience qui modifie son rapport à soi-même et aux autres, est alors une façon de maintenir et renouveler des ressources existantes.